Brexit ? Une clarification est-elle encore possible ?
Les électeurs du Royaume-Uni viennent majoritairement de condamner les faux-semblants d’une communication de l’Europe, sur l’Europe et dans les États membres de l’UE.
Inauthentiques, ces discours qui se sont efforcés de maquiller une réalité de dissensions, d’impuissance sur l’essentiel et de wishfull thinking, ont été violemment sanctionnés.
Avec agressivité, parce que partout montent les tensions d’illusions déçues et de non-dits. On élude de regarder les contradictions d’aspirations de nos sociétés et de débattre des achoppements de points de vue contrastés sur les actions publiques.
Un avantage du « brexit » est d’arracher les masques et, même si le défi de reconstruire, en quelque sorte sur un champ de ruines, est considérable, de retrouver maintenant l’éthique de « clairement énoncer » aux peuples « ce qui se conçoit bien », pour une véritable Union européenne.
La propagande est une bombe de communication à retardement. Elle se prépare par la longue absence de prise en considération des gens et par la négligence d’associer les citoyens aux mesures de préparation de leur avenir.
Pour l’instant, la démagogie populiste l’emporte nettement sur l’explication.
Peut-on encore espérer que l’impératif d’informer les citoyens de l’Europe, de les convaincre et de les faire adhérer, impose d‘élaborer un projet, enfin clair et cohérent, de politiques communes d’États-Nations fédérés ?